Depuis quelques décennies le plastique a envahi nos vies.
Initialement prévu pour remplacer temporairement le caoutchouc, il est devenu le 3ème matériaux le plus fabriqué par l’Homme derrière le ciment et l’acier.
Le plastique est désormais présent dans toute la chaine alimentaire, y compris chez les humains avec des conséquences sanitaires encore peu évaluées !
Malgré les dangers qu’il représente, les quantités de plastiques produites chaque année continuent d’augmenter, à l’heure du « tout plastique » il est urgent de réduire notre consommation au vu de ces chiffres alarmants :
Une grande partie de ces déchets finiront dans les océans polluant ainsi 70% de la surface de la planète et impactant 80% de la biodiversité mondiale avec notamment 1 million d’oiseaux et plus 100 000 mammifères marins qui meurent en ingérant du plastique chaque année.
L’Océan, nécessaire à notre survie, produit 50% de l’oxygène présent sur Terre et régule le climat mondial. Il est en train de s’acidifier et de suffoquer sous le poids de nos déchets. Cette acidification (le pH de l’océan mondial diminue) a des conséquences désastreuses sur la faune et la flore marine. Les « zones mortes », c’est-à-dire privées d’oxygène et dépourvues de vie, se multiplient à une vitesse alarmante. Les dernières projections estiment qu’en 2050 il y aura plus de plastiques que de poissons dans les océans.
En plus de cette pollution directe et de l’acidification en cours, une épée de Damoclès menace continuellement les océans, en effet l’extraction d’hydrocarbures et les marées noires pouvant en découler sont un fléau pour notre planète bleu.
Aujourd’hui, l’ONG de préservation Water Life Community s’associe à l’artiste Tristan Barroso pour dénoncer cette hérésie du plastique et engager avec détermination des actions de lutte sous le mouvement PLASTICIDE.
De nos comportements dépendront l’état des océans et de la planète que nous laisserons aux générations futures.